Page:Livre de prières, 1852.djvu/174

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CHANT III.


Votre bras, ô Seigneur, a posé la voûte des cieux et fondé l’édifice de votre Église ; daignez m’affermir en ce moment dans votre amour, ô vous qui êtes le souverain bien, le fondement solide des fidèles et la source éternelle des miséricordes.

Vierge, Mère de Dieu, vous êtes la protectrice de ma vie en péril ; prenez en main le gouvernail de mon frêle esquif et guidez-le vers le port, ô source bénie de tous les biens, ferme soutien des fidèles, Mère et Vierge très-pure.

Ô Vierge glorieuse, je vous en supplie, venez dissiper le trouble de mon âme et l’amertume de mes afflictions, vous qui avez mis au monde l’auteur suprême de la paix, Jésus-Christ notre Sauveur.

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.

Répandez sur moi toutes vos compassions, ô vous qui avez mis au monde le Trésor de la