Page:Livre de prières, 1852.djvu/197

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CHANT SEPTIÈME.


Les trois jeunes Hébreux, pleins de sagesse, n’adorèrent point l’idole d’or, méprisèrent les faux dieux et préférèrent d’aller dans les flammes. Ils invoquèrent Dieu au milieu de la fournaise, et leurs prières furent exaucées : l’ange fit descendre sur eux la douce rosée.

Source de tous les biens, que la communion à vos Saints Mystères répande sur moi la lumière et la vie, et m’affranchisse du joug du péché ; puissé-je en retirer par votre grâce le gage de mon avancement dans la vertu, afin que je vous glorifie.

Puissé-je, en m’approchant avec crainte, amour et recueillement, de vos Divins Mystères, me voir délivré de mes passions, de mes ennemis et de tous les maux qui m’affligent, en sorte que je chante le cantique d’allégresse : Béni soit le Dieu de nos pères.