Page:Livre de prières, 1852.djvu/199

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

malgré mon indigence, car vous êtes mon Sauveur et mon Dieu.

Je me réfugie à l’abri de votre infinie miséricorde et je dis avec crainte : Venez habiter en moi, mon Sauveur, et que je demeure en vous, selon votre promesse : car, plein de confiance en votre miséricorde, je mange votre corps et bois votre sang.

Au moment de recevoir un feu dévorant, je frémis, je crains d’être fondu comme la cire et consumé comme l’herbe ; mais, ô mystères redoutables, ô bonté ineffable de Dieu ! la poussière participe au Corps et au Sang divins, et elle acquiert l’incorruptibilité.


CHANT NEUVIÈME.


Le Seigneur et Dieu, Fils de l’Éternel, nous est apparu incarné au sein de la Vierge pour porter la lumière là où étaient les ténèbres, et mettre l’union, où était la séparation : glorifions la Vierge bénie par toutes les nations.