Page:Livre de prières, 1852.djvu/207

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ma désobéissance à votre volonté sainte. Mais vous êtes, Seigneur, bon, plein de patience et de miséricorde ; vous ne m’avez point laissé périr à cause de mes péchés, vous avez attendu patiemment ma conversion et mon retour à vous. Car, Dieu clément, vous avez dit par la bouche de votre prophète : Je ne veux point la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive. Seigneur, vous ne voulez pas laisser périr l’œuvre de vos mains, mais vous voulez que tous les hommes soient sauvés et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité. C’est pourquoi, bien que je me reconnaisse indigne du ciel et de la terre et même de cette vie passagère, puisque je me suis livré moi-même au péché et adonné à mes passions, jusqu’à souiller votre image : néanmoins, je suis votre créature, et à ce titre, malgré l’excès de ma misère, je ne désespère point de mon salut ; me confiant en votre infinie miséricorde, je viens vers vous ; recevez-moi, ô Seigneur qui aimez les hommes, daignez m’accueillir, comme vous accueillîtes au-