Page:Livre de prières, 1852.djvu/208

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trefois la femme pécheresse, le larron, le publicain et l’enfant prodigue, ô vous qui enlevez les péchés du monde et qui vous plaisez à guérir les infirmités des hommes ; qui appelez tous ceux qui sont fatigués et chargés pour les consoler ; vous qui n’êtes pas venu inviter les justes, mais les pécheurs à la pénitence. Prenez, je vous en supplie, le fardeau de mes péchés, purifiez-moi de toute souillure de la chair et de l’esprit ; enseignez-moi à pratiquer la sainteté dans votre crainte, afin que dans le témoignage d’une bonne conscience j’ose participer à vos Sacrements et m’unir intimement à votre Corps et à votre Sang précieux, pour vous posséder en l’union de votre Père et du Saint-Esprit. Oui, Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, qu’il en soit ainsi, et que la présente communion de vos saints et vivifiants mystères ne me soit point à condamnation, et que les recevant avec foi je ne devienne pas infirme et malade par un effet de mon indignité, mais accordez-moi jusqu’à mon dernier soupir la grâce de recevoir sans re-