Page:Livre de prières, 1852.djvu/210

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crèche de mon âme avilie et dans la demeure de mon corps rempli d’iniquités. Ainsi qu’autrefois vous ne dédaignâtes point d’entrer et de prendre le repas du soir avec des convives pécheurs dans l’habitation de Simon le lépreux, de même venez visiter la demeure de mon âme humiliée et atteinte de la lèpre du péché. Et puisque vous n’avez pas repoussé la femme pécheresse, à laquelle je ressemble, lorsqu’elle osa vous approcher et vous toucher ; prenez également pitié de moi, indigne pécheur, qui vous approche et vous touche. Vous permîtes alors à des lèvres impures d’embrasser votre Corps très-pur ; ne repoussez pas mes lèvres encore plus souillées, ni ma langue impure. Mais que le charbon ardent de votre très-pur Corps et de votre Sang précieux me sanctifie, m’éclaire et rende une nouvelle vigueur à mon âme et à mon corps dégradés : qu’ils soulagent le fardeau de mes innombrables péchés, me mettent à l’abri de toute influence du démon ; qu’ils détournent et détruisent l’ascendant de mes mauvaises ha-