proche votre auguste Sacrement, comme gage de la communication du Saint-Esprit et de la vie éternelle, comme l’assurance de ma justification au jour où je paraîtrai devant votre tribunal redoutable, afin que je sois admis au nombre de vos élus pour jouir des biens éternels que vous avez préparés, Seigneur, à ceux qui vous aiment et en qui vous êtes glorifié dans tous les siècles. Ainsi soit-il.
Seigneur, mon Dieu, je sais que je suis indigne de vous recevoir dans la demeure de mon âme, car elle est déserte et en ruine, de sorte que vous n’y trouverez pas une place pour y reposer votre tête. Cependant n’êtes-vous pas descendu du haut des cieux jusqu’à nous ? abaissez-vous encore jusqu’à mon profond abaissement. Et de même que vous voulûtes jadis reposer dans une étable et dans la crèche de vils animaux, daignez en ce jour descendre dans la