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DEUXIÈME PRIÈRE DE SIMÉON MÉTAPHRASTE.


Seigneur Dieu, de la même manière que je comparaîtrai devant votre tribunal redoutable et impartial pour y être jugé et pour y rendre un compte rigoureux de tout le mal que j’aurai commis, de même aujourd’hui, prévenant l’heure de ma condamnation, je me présente à vous au pied de votre autel, ainsi qu’aux regards de vos saints Anges, courbé sous le poids du témoignage de ma conscience, je vous confesse toutes mes mauvaises actions, les avouant au grand jour et sans réserve. Regardez, Seigneur, ma misère, et remettez-moi toutes mes fautes ; mes iniquités sont devenues plus nombreuses que les cheveux de ma tête. Quel est le mal que je n’aie pas commis ? Où est le péché dont je ne sois pas coupable, l’iniquité dont je ne découvre point la trace dans le fond de mon âme ? Et déjà n’ai-je pas commis l’impureté, l’adultère ; n’ai-je pas péché par l’orgueil, l’audace,