Page:Livre de prières, 1852.djvu/216

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par actions, comme vous avez accueilli l’enfant prodigue, le larron et la femme adultère ; recevez-moi, comme les ouvriers venus à la onzième heure et qui n’avaient rien fait. J’ai péché bien des fois et j’ai contristé votre Esprit-Saint ; j’ai affligé vos entrailles compatissantes par mes actions, par mes paroles et mes pensées, de nuit et de jour, manifestement et en secret, volontairement et malgré moi. Je sais que je reconnaîtrai mes péchés tels que je les ai commis, et que vous me demanderez compte de toutes mes offenses préméditées et sans excuse. Cependant ne me jugez pas, Seigneur, selon la rigueur de vos jugements, et ne me punissez pas dans votre colère ; prenez pitié de moi, Seigneur, car je suis votre chétive créature. Vous avez mis en moi votre crainte salutaire, et néanmoins j’ai péché contre vous. N’entrez pas en jugement avec votre serviteur ; car si vous observez exactement nos iniquités, Seigneur, Seigneur, qui subsistera devant vous ? Ce n’est pas moi, couvert de péchés, indigne de lever les