Page:Livre de prières, 1852.djvu/222

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qu’avec un cœur pur, pénétré de crainte et de contrition, j’oserai participer à vos très-saints mystères, qui répandent la source de la vie éternelle sur ceux qui communient avec foi et sincérité. Car, Seigneur, vous avez dit : celui qui mange ma chair et boit mon Sang demeure en moi. La parole du Maître que j’adore est véritable ; celui qui reçoit le Sacrement n’est plus seul, mais bien avec vous, ô Jésus, lumière incréée qui luit sur le monde. Que je ne sois pas privé de vous, source et souffle de ma vie, salut du monde et du mien ; je me présente à vous, baigné de larmes et avec un cœur tout brisé. Je vous en supplie, Seigneur, accordez-moi le pardon de mes péchés, permettez que je reçoive votre communion vivifiante. Daignez habiter dans ma misère, selon votre promesse, afin que le tentateur ne me rencontre pas dépouillé de votre grâce et qu’il ne puisse plus m’égarer de la voie de votre parole de vie. C’est pourquoi je me prosterne devant vous, vous suppliant de m’accueillir comme l’enfant