Page:Livre du Chevalier de La Tour Landry.djvu/62

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

plus respecté qu’il ne l’étoit d’ordinaire à cette époque que. La seconde impression, qui doit cependant avoir été faite sur celle-ci, est au contraire pleine de fautes grossières, à ce que me dit un juge très compétent, qui l’a eue entre les mains. Elle est in-4o de 208 pages, y compris 6 pages de table. Elle a un frontispice représentant un chevalier armé, un genou en terre, et a pour titre : « S’ensuit le chevalier de La Tour et le Guidon des guerres, avec plusieurs autres belles exemples, imprimés nouvellement par la veuve Jehan Trepperel[1].» M. Brunet, qui la dit gothique et nous apprend qu’elle a été vendue, chez Heber, 6 livres 15 shillings, ajoute « et Jehan Jehannot », après le nom de la veuve Trepperel. M. Bertin en possédoit un exemplaire qui, à sa vente (1853, n°123), a été adjugé au prix de 780 fr.

Après avoir examiné successivement, comme je l’avois promis, la biographie et l’œuvre du chevalier, ainsi que les manuscrits et les éditions de son livre, je lui laisse enfin la parole, en m’excusant de la longueur à laquelle ces développements sont arrivés. Mais si, dans un travail d’ensemble sur notre ancienne littérature, l’ouvrage du chevalier de La Tour peut n’être cité qu’en passant, tous les renseignements qui s’y rapportent devoient être réunis dans un essai qui lui est spécialement consacré et qui se trouve en tête de son livre.

  1. Bulletin du Bibliophile, Ire série, n°14, février 1835, p. 11, n° 1379.