Aller au contenu

Page:Locke - Oeuvres diverses, 1710.djvu/124

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de Jésus-Christ, et au sens commun de tous les hommes, qu’on peut regarder comme des monstres ceux qui sont assez aveugles, pour n’en voir pas la nécessité et l’avantage, au milieu de tant de lumière qui les environne. Je ne m’arrêterai pas ici à taxer l’orgueil et l’ambition des uns, la passion et le zèle peu charitable des autres. Ce sont des vices dont il est presque impossible qu’on soit jamais délivré à tous égards ; mais ils sont d’une telle nature, qu’il n’y a personne qui en veuille soutenir le reproche, sans les pallier de quelque couleur spécieuse, et qui ne prétende mériter ces éloges, lors même qu’il est entraîné par la violence de ces passions déréglées. Quoi qu’il en soit, afin que les uns ne couvrent pas leur esprit de persécution et leur cruauté anti-chrétienne, des belles apparences de l’intérêt