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Page:Locke - Oeuvres diverses, 1710.djvu/234

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leurs cérémonies le demande ; et tout ce, en un mot, qui est légitime dans l'usage ordinaire de la vie. Que pour toutes ces choses ou d’autres semblables, on ne fasse jamais aucun tort à la santé ni aux biens de personne. Vous est-il permis de suivre la discipline presbytérienne dans votre Église, pourquoi ne voudriez-vous pas que les autres eussent la liberté de recevoir l’épiscopale? Le gouvernement ecclésiastique, soit qu'un seul l'administre, ou que plusieurs y tiennent la main, est partout le même ; il n’a nul droit sur les affaires civiles, ni le pouvoir de contraindre ; et il n’a pas besoin, pour se soutenir, de gros revenus annuels. La coutume autorise les assemblées religieuses ; et si vous les accordez à une Église ou à une secte, pourquoi les défendriez-vous aux autres ? Si l’on machine dans quelcune de ces