à la mort, il ne voulait pas qu’un autre chien prît sa place.
Quand le traîneau démarra, Dave s’élança dans la neige qui bordait la piste, essayant de mordre Sol-leck, se jetant contre lui pour le faire rouler dans la neige et s’efforçant de se glisser près du traîneau, pleurant de chagrin et de souffrance tout à la fois. Le métis tenta de le chasser avec son fouet, mais le chien restait insensible à la mèche, et l’homme ne se sentait pas le cœur de frapper fort. Dave refusa de marcher derrière le traîneau, dans un chemin facile, et persistant à courir sur les côtés que la neige molle lui rendait plus pénibles, acheva de s’épuiser. Il tomba, et resta à la même place, hurlant lugubrement, tandis que la longue file des véhicules le dépassait.
Par un dernier effort il réussit cependant à se relever, et à les suivre en chancelant jusqu’à un arrêt qui lui permît de revenir à son traîneau, aux