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VII

POUR REPEUPLER LA TERRE


« Je demeurai, l’âme angoissée, durant un mois environ, au campement du Chauffeur. Jusqu’au jour où, las sans doute de me voir et irrité de la mauvaise influence qu’à son jugement j’exerçais sur Vesta, il jugea bon de se débarrasser de moi.

« Dans ce but, il me conta, d’un air détaché, que, l’année précédente, comme il errait parmi les collines de Contra Costa, il avait aperçu une fumée.

« Je tressautai. Cela signifiait que, de ce côté, il existait d’autres créatures humaines ! Et il m’avait caché, pendant un mois, cette inestimable et précieuse nouvelle !

« Je me mis en route aussitôt, avec mes deux chiens et mes deux chevaux, à travers les collines de Contra Costa, vers les Détroits de Carquinez.