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Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/28

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— Lui et la garce, précisa Mme Jones.

— Avec Paloma… rectifia M. Jones.

— Lui, sa cuisinière et sa femme de ménage étaient assis autour du feu, concéda Mme Jones.

— Je reconnais que Vahna me témoignait beaucoup d’affection, affirma-t-il, non sans témérité ; mais dans un élan de prudence, il ajouta : « Beaucoup trop, vu que je ne ressentais pour elle aucune inclination. »

« Donc, comme je le disais, elle reçut une autre visite, celle d’un vieil Indien, grand, maigre, aux cheveux blancs, avec un nez crochu comme un bec d’aigle.

« Il entra délibérément, sans frapper. Vahna poussa un cri et s’effondra sur les genoux. Elle tourna vers moi des yeux suppliants, comme une biche qu’on va immoler et qui ne veut pas mourir. Puis, pendant une minute qui me parut une éternité, l’Indien et Vahna se dévisagèrent. Paloma, la première, parla au vieux