Aller au contenu

Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

la journée avec elle – il me fallait bien lui montrer quelque politesse même si elle s’était fourré dans la tête d’habiter chez moi contre mon gré – quand j’aperçus dans son regard une expression bizarre. Sur le seuil de la porte se dressait un jeune Indien qui lui ressemblait, mais en plus jeune et en plus mince. Elle l’emmena dans la cuisine où dut se tenir grand palabre, car il ne partit qu’à la nuit tombée. Il revint dans le courant de la semaine, mais j’étais absent. À mon retour, Paloma me mit dans la main une grosse pépite d’or que Vahna s’était fait rapporter par le gars. Ce caillou pesait au bas mot deux livres et valait plus de cinq cents dollars. Elle m’expliqua que Vahna désirait me l’offrir en paiement de sa pension. Il me fallut bien l’accepter pour avoir la paix.

« Puis, longtemps après, surgit une autre visite. Nous étions assis autour du feu…