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Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/35

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« Il n’est pas d’une ascension facile et celui-là n’est pas encore né qui pourrait en atteindre le sommet pendant la nuit. Nous y arrivâmes après le coucher du soleil et il fallut attendre le jour. Je vous en raconterais pendant des heures et des heures sur cette dernière phase du voyage, mais passons. Le sommet, plat comme un billard, mesurait à peu près le quart d’un arpent et on n’y voyait presque pas de neige. Vahna m’expliqua que la violence habituelle du vent l’empêchait de s’y attacher.

« Nous étions à bout de souffle et le mal de montagne me saisit au point que je dus m’allonger pour prendre quelque repos. Mais quand la lune se montra, j’explorai les parages. Pas plus à la vue qu’à l’odeur je ne discernai rien qui ressemblât à de l’or. J’en fis la remarque à Vahna, mais elle se borna à éclater de rire en battant des mains. Là-dessus mon mal de montagne me reprit et je m’assis sur un gros rocher en attendant qu’il fût calmé.