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Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/17

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pilules ou l’huile de ricin. Quant à moi, je pouvais très bien m’en passer. Et certes, jusqu’au jour de ma mort, j’aurais réussi à ne pas boire si les circonstances n’en avaient décidé autrement. En effet, à chaque tournant du monde où je vivais, John Barleycorn m’attendait et me faisait signe. Impossible de l’éviter. Il me fallut une intimité de vingt ans, durant lesquels je lui rendis politesse sur politesse et ne le quittai jamais sans avoir la langue en feu, avant de développer en moi un amour servile pour cette canaille.