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Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/183

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Les cours à l’école secondaire devaient durer trois ans. Je perdais patience et, de plus, les études me devenaient financièrement impossibles. À ce train-là, je ne pouvais aller bien loin : pourtant je désirais vivement entrer à l’Université d’État de Californie. Après une année d’école secondaire, j’essayai d’en sortir par les voies les plus courtes : j’empruntai de l’argent pour payer mon admission à la classe supérieure d’une boîte à bachot, où je serais mis en état de passer mes examens pour l’Université au bout de quatre mois. J’économiserais ainsi deux ans.

Avec quelle passion je me mis à la besogne ! Il me fallait avaler en quatre mois les programmes de deux années. Je bûchais de la sorte depuis cinq semaines, au point que j’avais la tête bourrée d’équations du second degré et de formules chimiques, lorsqu’un beau jour le directeur me prit à part, et, à regret, me confia qu’il