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Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/195

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Je trouvai à m’embaucher à la campagne, dans une petite blanchisserie tout à fait moderne, appartenant à l’institution Belmont. Un autre camarade et moi faisions tout le travail, depuis le triage du linge, le lavage, le repassage des chemises blanches, des cols, des manchettes jusqu’au blanchissage de fin pour les femmes des professeurs.

Nous travaillions comme des nègres, surtout en été, car les élèves portaient en cette saison des pantalons de coutil, dont le repassage nous prenait un temps interminable. Et il y en avait tant et tant, de ces pantalons ! Nous avons sué sang et eau pendant de longues semaines pour accomplir une tâche dont nous ne voyions jamais la fin. Plus d’une nuit, alors que les internes ronflaient dans leur lit, mon associé et moi nous étions encore en train de trimer, sous la