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Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/211

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Mes succès littéraires me permirent d’améliorer mon train de vie matérielle et d’élargir mes horizons. Je me bornai désormais à écrire et à dactylographier mille mots par jour, y compris dimanches et fêtes. J’étudiais ferme, mais pas autant qu’autrefois. À présent je m’octroyais cinq heures et demie de sommeil, et c’est par la force des choses que je prenais cette demi-heure supplémentaire. Mes moyens financiers me laissaient plus de loisirs pour faire de la culture physique. J’enfourchais plus souvent mon vélo, tout simplement parce que je l’avais retiré définitivement du clou. Je m’adonnais à Sa boxe, à l’escrime, je marchais sur les mains, je faisais du saut en hauteur et en longueur, je tirais à la cible et lançais le javelot ; enfin, je pratiquais la natation.

J’appris ainsi que les exercices exigent plus de sommeil que le travail mental. Certaines nuits,