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Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/231

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Comme tous les malades, je passai une grande partie de ma convalescence à m’intéresser délicieusement aux tout petits riens de la vie, ceux qui ne concernent ni les livres ni les grands problèmes, et Je m’adonnai à de véritables amusements d’enfants. Tantôt l’idée me venait de jouer aux quatre coins dans la piscine ou au cerf-volant dans les prairies ; tantôt je cabriolais comme un fou sur mes chevaux, ou j’essayais de reconstituer quelque casse-tête mécanique.

Le résultat d’une pareille existence ne se fit pas attendre. Saturé des villes et ayant découvert le paradis dans mon ranch de la vallée de la Lune, je décidai de m’y fixer désormais. Au fond rien ne me retenait à la ville, à part la musique, le théâtre et les bains turcs.

Ma vie s’arrangea pour le mieux. Je travaillais dur et me distrayais énormément. Je lus plus de romans et moins de livres scientifiques. J’étudiais