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Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/285

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raison pure qui, jamais battue, ne m’a jamais quitté. Et, en m abandonnant à un sommeil d’ivrogne, j’entends la jeunesse se lamenter, comme l’entendait Harry Kemp :




Ma jeunesse a crié dans la nuit :
J’ai perdu tout le goût que je trouvais au monde,
Car mes pieds ne pourront s’arrêter nulle part,
Le matin empourpre le ciel
Mais n’ose pas rester immobile
Parce qu’il doit remplir le monde de lumière.

Plus évanescent que la rosé
Mon arc-en-del se déploie puis s’efface.
Oui, je suis la Jeunesse puisque je meurs.