Aller au contenu

Page:London - Le Cabaret de la dernière chance, 1974.djvu/78

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

10

Voilà comment j’obtins mes brevets de capacité.

Ma situation dans le monde maritime et mes relations avec les pilleurs d’huîtres prirent aussitôt une excellente tournure. On me considéra dès lors comme un bon garçon qui n’a pas froid aux yeux. Et je dois avouer que depuis le jour où, assis sur le parapet du quai d’Oakland, j’avais réussi à dégager ce fameux concept, jamais plus je ne me souciai des questions d’argent. Personne à dater de cette époque ne m’a regardé comme un avare, ma prodigalité constitue même une source d’inquiétudes et d’ennuis pour ceux qui me connaissent.

Je rompis complètement avec mon passé de mesquinerie et j’écrivis à ma mère pour la prier de réunir les gosses du voisinage et de leur distribuer toutes mes collections. Je ne demandai même pas entre quelles mains elles étaient tombées.