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Page:London - Le Loup des mers, 1974.djvu/194

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Mes nouvelles fonctions n’avaient rien de particulièrement réjouissant. Le seul avantage que j’y gagnais était de n’avoir plus de vaisselle à laver.

J’ignorais tout des plus simples devoirs d’un second et je me serais trouvé dans de vilains draps si l’équipage ne m’avait témoigné une louable sympathie. Les matelots m’enseignèrent la manœuvre des cordages et du gréement, le maniement des voiles, etc. Le gros Louis, en particulier, se montra bon professeur et j’eus peu d’ennuis avec ceux à qui je commandais.

Il en fut autrement avec les chasseurs de phoques. Ils refusèrent de me prendre au sérieux et ne ménagèrent pas leurs sarcasmes.

Il est certain que le terrien que j’étais faisait, dans le rôle de second d’une goélette, assez triste figure. Mais ces plaisanteries, dont on me lardait, ne m’étaient pas moins désagréables.

Sans que je me sois plaint à lui, Loup Larsen

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