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Page:London - Le Loup des mers, 1974.djvu/296

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Le lendemain, comme je descendais prendre, en sa société et en celle de Maud Brewster, le petit déjeuner du matin, Loup Larsen me demanda :

— Tout va bien là-haut ?

— Tout va bien, pour l’instant du moins…, répondis-je, en regardant les rais du soleil levant qui fusaient jusqu’à nous, par l’escalier dont la porte était restée ouverte. Belle brise de l’ouest, qui promet de fraîchir, si les prévisions de Louis se réalisent.

Loup Larsen hocha la tête, d’un air satisfait, et interrogea :

— Aucune trace de brouillard ?

— Si. Il y en a de gros bancs, qui se promènent au nord et au nord-ouest.

— Et le Macédonia ?

— Il n’est pas en vue.

Une moue de déception, dont je ne compris pas tout d’abord la raison, se dessina sur les lèvres de Loup Larsen.

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