Page:London - Le rêve de Debs, trad Postif, paru dans Regards du 7 au 28 mai 1936.djvu/10

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et leur famille servent eux-mêmes les clients.

— En ce cas, prenez l’auto, dis-je, et allez faire une tournée d’emplettes. Achetez en quantité suffisante tout ce dont vous aurez besoin. Rapportez un paquet de bougies… non, une demi-douzaine de paquets. Et quand vous aurez fini, dites à Harrison d’amener la voiture me prendre au club… pas plus tard qu’à onze heures.

Harmmed hocha gravement la tête.

— Monsieur Harrison est en grève avec le Syndicat des chauffeurs, et moi-même je ne sais pas conduire.

— Tiens ! tiens ! tiens ! Eh bien ! Quand Monsieur Harrison reviendra par ici, vous lui direz qu’il peut chercher une situation ailleurs.

— Bien, Monsieur.

— Vous n’appartenez pas, au moins, au Syndicat des maîtres d’hôtel, Harmmed ?

— Non, Monsieur, fut la réponse. Et même si j’y appartenais, je ne lâcherais pas mon patron dans une crise