Page:London - Pleine Lune, paru dans Noir et Blanc, 13 mai 1934.djvu/17

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— Non ! s’excusa-t-il quand je glissai dans sa main l’extrémité de la laisse. Non ! ce n’est pas possible !

Sa bouche s’ouvrit comme un four et il sourit de toute sa détestable face de lune.

— Je… je me figurais que vous ne m’aimiez pas. N’était-ce pas ridicule de se tromper de la sorte ?

Et à cette pensée, il se tint les côtes.

— Comment l’appelez-vous ? parvint-il à me demander entre deux accès.

— Bellone.

— Bellone ! Hi hi ! Quel drôle de nom !

Je grinçai des dents ; sa joie me serrait les mâchoires et je lui lançai du bout des lèvres :

— C’était l’épouse de Mars, comme vous savez.

Alors la splendeur de la pleine lune envahit son visage et il éclata :