Page:Londres - Chez les fous, 1925.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



Cette fois j’étais dans l’Ouest. Je tairai le nom de l’asile. Il m’a fallu faire autant de promesses qu’exécuter de cabrioles pendant les mois de cet hallucinant voyage. Ici, donner ma parole d’honneur (cela se pratique encore) ; là, passer pour le parent d’un pensionnaire. Un autre jour, j’étais interne. Je fus gardien. Par un matin ensoleillé, un dentiste arriva dans une maison de fous, j’étais son aide. C’est moi qui portais le davier ! Et j’ai connu bien d’autres professions ! Drapés dans leur manteau couleur d’importance et par surcroît dé-