Page:Londres - Dante n’avait rien vu.djvu/175

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— À Barberousse, nous sommes d’accord. Et comme au bout d’un mois, on vous a relâché, cela vous donna confiance. « Si l’on avait découvert mon identité, on m’aurait gardé. » C’est bien ce que vous vous êtes dit ?

— Mais non ! mon commandant.

— Donc, en quittant Barberousse, vous êtes sans ressources sur le pavé d’Alger. Comment vivez-vous ?

— Durement, comme tous les malheureux.

— Et vous avez trouvé une place à la maison Moralli, comme par hasard ?

— À peu près.

— C’est là tout ce que vous avez fait en Algérie ?

— C’est là tout ce que j’ai fait.

***


— Bien. Maintenant, sergent Vallarino, dites-nous comment vous avez retrouvé et fait arrêter l’individu qui est devant vous.

Le sergent Vallarino est Italien, il ne lui déplaît pas de conter une histoire, il en semble même tout réjoui.

— Donc, je me trouvais attablé dans un res-