Page:Londres - Dante n’avait rien vu.djvu/176

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taurant de Bab-El-Oued, avec le sergent Dialo, Sénégalais, lorsque je vis entrer ― il se tourne vers Karl Heile ― l’individu ici présent. Je le reconnus, mais sans pouvoir me rappeler son nom. Je l’abordai.

— Alors, ça va ? lui dis-je.

— Tiens ! Vallarino !

— Il vous a bien dit : « Tiens ! Vallarino ! »

Le sergent, imitant cette fois l’accent de Heile, répéta :

— Tiens ! Vallarino ! Alors je lui dis : « Tu es libéré ? « On verra cela plus tard, me répondit-il. »

Et il m’invita à boire un verre de vin. Alors je lui dis :

Tu as taillé la corde ? (Tu t’es évadé).

« Ne parlons pas de ça ici, dit-il.

— Vous lui avez bien dit : Tu as taillé la corde ?

— Oui, je lui ai dit « Alors tu as taillé la corde ? ».

— Donc, fait le commandant à Karl Heile, vous connaissiez l’expression, puisque vous avez répondu ?

— J’ai été à la prison de Barberousse, mon