Page:Londres - Dante n’avait rien vu.djvu/18

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Plusieurs se détournèrent. Ce fut pour rire jaune. L’un me cria à trente pas :

— On est mieux là qu’à la S. S. (section spéciale des bataillons d’Afrique).

Ce fut la seule audace.

Celui-ci portait tatoué au front : « Martyr militaire ».

— Que vous a-t-on fait ?

Il pinça les lèvres au lieu de les ouvrir…

Oui, parfaitement, le sergent est là, à côté. Tu n’as qu’à « la boucler » mon vieux.



Vous êtes au courant de la chose. C’était un article de foi : la belle Lison tenait sous le nom de Madame Platrier un débit de boisson à Kasba-Tadla. Complication subite ! Il y avait aussi un Monsieur Platrier…

— C’est bien vous, monsieur Platrier ?

— Parfaitement.

— Votre femme est bien la belle Lison ?

Mettez-vous à ma place. C’était difficile à dire.

Ayant repassé l’Oum-er-Rébia, rôdé à l’en-