C’est que, vois-tu, petite mère,
J’ai dû souffrir pendant un temps
Pour moi-même et pour notre enfant.
Ma douleur fut deux fois amère.
Mais maintenant, mais maintenant
Que tu viens de revoir sur terre
Tes enfants : la fille et le père,
Dors vite petite maman.
Dors, petite maman, dors vite,
Nous sommes-là pour te veiller,
Ne quitte plus ton oreiller,
C’est temps que tu dormes, petite.
Ton cœur a souffert et souffert,
Maintenant il te faut du calme,
Dors, tu dois bien, ma petite âme,
Avoir gagné ta croix de fer.