Un mois, deux mois… ça passe encor,
Mais tout une année !
C’est se moquer, mon agneau d’or,
De ma destinée.
Aussi je vous dis, galamment,
Laissez ce voyage,
Je ne réponds plus autrement
De mon saint veuvage… »
Mon agneau n’est pas revenu
Malgré ma menace.
Ma voix n’aurait-elle pas su
Retrouver sa trace ?
Pour qu’elle ne m’entende point
Crier de la sorte,
Mon Dieu ! qu’elle doit être loin
L’île qui la porte !