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Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/130

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XII

SEPT LONGS JOURS


Six jours exactement que nous sommes en mer. Le vent est fort, la vague méchante. La pirogue, couchée sur sa droite, bordage au ras de l’eau, avance. Nous la vidons à coups de calebasse.

Strong est beau de plus en plus. Pipe aux dents, il manie tout, la voile, la barre. Nous chevauchons les vagues, les descendons sans dévier jamais de notre route :

— Ventez ! Ventez ! sainte Cécile ! Ventez ! Ventez, mouché Diable ! Allume ma pipe, Calabrais !