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ment monotone d’une guitare pour une chanson !
L’AMAZONE
Je passe donc, hein ! Et voilà l’Amazone. Alors, là, je dois vous dire mon opinion. C’est tout de même rudement beau à voir ! Ni l’Autre, ni Jean-Marie, ni moi, pauvres bougres, n’avions jamais pensé voyager un jour, tout comme des explorateurs, sur le fleuve le plus mystérieux du monde. C’est ce que le sort nous réservait, pourtant ! Nous avons l’ahurissement de pèlerins qui n’étaient pas destinés à sortir de chez eux. On regarde ça comme un enfant quelque chose de trop magnifique qu’on vient de lui donner.
— Ce n’est peut-être pas pour nous, dit Jean-Marie.
On longe une rive. Nous ne voyons pas l’autre, il s’en faut. C’est le matin. L’eau