Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/224

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Le Supremo Tribunal. On s’y engouffre. M. Beaumont connaît les lieux. Nous nous précipitons dans une salle d’audience. Les juges siègent. Un avocat parle. C’est M. Pareto ; je le reconnais malgré sa robe. Sa voix est forte, chaude, et j’entends qu’il dit Dieudonné ! Dieudonné !

M. Beaumont va droit à lui. Quelques mots. L’avocat se tourne, me voit ; il reste la bouche ouverte. Les juges, le public, tous portent les yeux sur moi.

M. Pareto reprend haleine et s’adresse aux juges. Il leur raconte l’événement. Il me montre. Les juges rient. Les avocats rient. Le public bat des mains. M. Pareto termine par quatre mots en français ; il s’écrie : « Louons la grande France ! »

Nous sortons.

Une heure après, je me retrouve seul.


Je vais droit devant moi. Je marche, Je marche. Je me rends compte que je suis