Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/227

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Tout de même, il faut se coucher. Je commence à lorgner les hôtels. Dans mon esprit, je pense que cela me coûtera dans les trois francs, un milreis ! Je frappe à l’un qui me paraît être dans ces prix.

— Huit milreis, que l’on me répond.

Je fais le calcul : vingt-six francs ! Je crois que l’hôtelier est fou et je m’en vais.

Je ne suis pas sans argent. M. Pareto a passé par là… Mais vingt-six francs rien que pour dormir ? Je vivais une semaine avec ça, jadis, moi !

Je me re-promène, toujours aussi joyeux.

À trois heures du matin, j’arpente l’avenue Men de Sa.

… Alors, vous n’avez pas mangé de toute cette journée ?

— Je pensais bien à ça ! Mais je me dis : tu dois te coucher. Il ne faut pas qu’on t’arrête comme rôdeur de nuit.

Au numéro 109, je vois « Hôtel Nice » !