Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/230

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

grâce est décidée, paraît-il, mais elle n’est pas signée ; toutefois, Moro-Giafferi a reçu du gouvernement les assurances les plus nettes à ce sujet. Cela étant donné et l’opinion publique avertie, je crois devoir prendre sur moi d’organiser votre retour. Sommes-nous d’accord ?

— Savez-vous ce que je ne voudrais pas ? Débarquer en France entre deux gendarmes. Mon fils ne m’a jamais vu à l’état de prisonnier. Il est venu dans ma prison, mais il était petit, il ne comprenait pas. Il me disait : « Pourquoi ne rentres-tu pas avec nous à la maison ? C’est-y que tu es malade ? »

… Mon ami, lui dis-je, on va tenter la chance.



Au début, notre affaire se présenta bien. Le consulat français m’avait promis de délivrer un passeport à mon client.

Nous étions tranquilles, et même joyeux.