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LA CHINE EN FOLIE

— Il dit qu’il vous souhaite une heureuse bienvenue.

— Mais ce n’est pas ce que je lui ai demandé. Traduisez exactement ceci : « Si Tsang-Tso-lin est vainqueur, deviendrez-vous président de la République ?

M. Pou se tourna vers l’illustre et prononça un long discours. L’autre répondit par une phrase qui étant brève me parut claire.

— Que dit-il ?

— Il dit que vous lui êtes très sympathique.

— N. de D. ! oh ! pardon ! fis-je immédiatement, pardon monsieur le maréchal. Et, m’adressant à M. Pou :

— Pou, allez-vous poser ma question, oui ou non ?

— Doucement, je prends les tournants avec délicatesse.

Et le voilà qui repart dans une conversation éperdue : Tout cela n’étant pour moi que du chinois, je me préparais à interrompre quand M. Pou, victorieux, se tourna de mon côté et dit :

— Il a dit que Tsang-Tso-lin détruirait sûrement Wou-Pé-Fou.

Au même moment, le maréchal prit un crayon et, s’emparant de ma carte de visite, traça dessus