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LA CHINE EN FOLIE

phares n’étaient plus sur la même ligne. Et son ventre battait autant que son cœur.

— Je vous suis à la légation de France ! Je vous suis.

— Ce n’est plus l’heure de faire Gnafron ! M. Pou. Vous irez où l’on vous dira d’aller. Votre peau n’est qu’une peau, n’est-ce pas, mon vieux, et de plus, j’en réponds !

— Vous répondez de moi ?

— Oui.

— Et de ma femme ?

— De votre femme, de votre concubine, de vos belles-mères et de toute la basse-cour.

— Je vais la chercher.

— Qui ?

— Ma concubine.

— Où est-elle ?

— En bas !

— Qu’est-ce qu’elle fait ?

— Elle tremble !

— Faites-lui toujours servir une tasse de thé. Ça la réchauffera.

Pou ouvrit la fenêtre, se haussa sur ses doigts de pieds et regarda dans la rue. C’était une nuit de clair de lune : au loin le toit en rotonde du temple du ciel.