« J’ai été très touchée de vos bons conseils, et moi qui n’ai jamais connu de père, j’aurais voulu en avoir un comme vous.
« Je vous supplie de ne pas faire exécuter vos ordres au sujet du rapatriement, car je suis décidée à faire une bêtise irréparable si l’on me renvoie en France.
« Je suis heureuse comme je suis. Je sais la conduite que j’ai à tenir et les devoirs qui m’incombent.
« Je vous demande à genoux de ne plus vous occuper de moi, autrement, pour dérouter la police, je partirai pour un autre pays.
« Votre très respectueuse,
J’espère que vous reconnaissez la main de mes amis !
Une semaine plus tard, le courrier d’Europe apportait une nouvelle lettre au Consulat. Elle venait de la mère :
« Je me suis rendue à la police de Paris qui m’a promis de rechercher ma fille. J’ai peur, de plus