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Page:Londres - Le chemin de Buenos-Aires, 1927.djvu/189

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XX

UNE VICTOIRE

— Madame Arslau ?

— Oui, monsieur.

Madame Arslau est une Française de Buenos-Aires. Elle a du cœur et de l’initiative. Elle voulut lutter, au nom des Droits de la Femme, contre l’organisation de la traite des blanches. Elle fonda une ligue, en prit la tête et, pendant trois années, à chaque arrivée de bateaux de France, on pouvait voir madame Arslau emporter d’assaut la coupée et battre le navire à la recherche des demoiselles égarées.

C’est pourquoi je sonnai à sa porte, cet après-midi.

Madame Arslau voulut bien me permettre de m’expliquer.