Page:Londres - Le chemin de Buenos-Aires, 1927.djvu/20

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

II

LES PASSAGERS DE BILBAO

Pourquoi empêcher les gens de faire ce qu’ils veulent sur un bateau ?

Je commence par dormir. Et j’estime que c’est mon droit.

Je dors deux jours, trois jours, quatre jours, cinq jours ! Une fois on m’a dit que j’avais dormi sept jours. On a dû me dire la vérité.

Le tout, au début, est de bien viser le garçon de cabine.

Il entre chez vous pour vous faire des grâces, il veut savoir pourquoi vous ne vous levez pas.

Vous saisissez votre oreiller, vous serrez les dents et, fleuq ! vous lui collez l’objet de literie sur la figure.