Page:Londres - Le chemin de Buenos-Aires, 1927.djvu/42

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

IV

À LA RECHERCHE DES HOMMES DU MILIEU

Eh bien ! cela c’est Buenos-Aires.

Comme je vous le dis ! Nous y voici. Et il n’y a pas de quoi en perdre la respiration. C’est une capitale. C’est même la capitale de la République Argentine. Je ne dirai pas le contraire.

Il y a là deux millions d’habitants. Ils s’y trouvent bien. Tant mieux !

Je ne dissimulerai rien. Même pas la rue de vingt-deux kilomètres. Elle y est. Qu’elle y reste. Elle s’appelle Rivadavia. Ai-je fait ses vingt-deux kilomètres ? J’ai essayé. Au quatorzième je suis revenu, définitivement écœuré de la ligne droite. Il faut être ivre pour concevoir vingt-deux kilomètres en ligne droite. C’est une bien grande ville que Buenos-Aires.