Page:Londres - Pêcheurs de perles, 1931.djvu/244

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Talea Hamoud be qader ! (Que l’ancre vienne par la force de Dieu !)

Trente hommes, le visage contracté, tirent sur la corde. Et l’ancre vient.

Akoume Bela ! Nous partons, par Dieu !

M’da-o-cé, Hâ ia m’da-o-cé. Il paraît que cela signifie : nous travaillons en piétinant.

Ils piétinent, c’est vrai, tirant l’ancre, hissant la voile.

Nous t’attachons à l’arbre mort.

Ils parlent de la voile, l’arbre mort, c’est le mât.

Pour nous conduire à la fortune.

Ainsi avec eux tous : le nakuda, le Jeudi, les plongeurs, les hisseurs, les radifs, ai-je, au coucher du soleil, quitté Bahrein pour le Chati.

Minuit. Soixante milles parcourus. Le banc est atteint. L’ancre est lâchée.

Ils sont quatre-vingt-douze sur le boom. À