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AU LECTEUR

de traduction, mais encore parce que vous avez rempli cette tâche toujours difficile, avec tant d’habileté et de succès.

Je n’ai qu’une seule réserve à faire : vous faites mourir Évangéline :

« Elle avait terminé sa douloureuse vie. »

Cependant, je ne vous querellerai pas pour cela. Mon but n’est pas de critiquer, mais de vous remercier et de vous dire combien je suis heureux de l’honneur que vous m’avez fait.

Espérant que le succès de votre livre surpassera même vos plus grandes espérances.

Je demeure, cher monsieur,
votre obéissant serviteur,

Henry W. Longfellow.