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Page:Longfellow - Évangéline (traduction Léon Pamphile LeMay), 1870.djvu/10

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AU LECTEUR

L’on me saura gré peut-être de ce que je reproduits ici la lettre vraiment flatteuse que le grand poète Américain m’a fait l’honneur de m’adresser, lorsque parut ma première traduction d’Évangéline.


Cambridge, près Boston, 27 Octobre 1865.
Cher Monsieur,

Permettez-moi de vous féliciter de la publication de votre ouvrage et des heureuses pensées qui s’y trouvent si élégamment exprimées, ainsi que du talent poétique et du vif sentiment de la nature qu’il révèle.

Mais laissez-moi surtout vous remercier de cette partie de votre livre que vous avez bien voulu consacrer à la traduction d’Évangéline. Je vous dois la plus grande reconnaissance pour cette marque de votre bienveillance, non-seulement parce que vous avez bien voulu faire choix de cette œuvre pour sujet