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Page:Longfellow - Évangéline (traduction Léon Pamphile LeMay), 1870.djvu/168

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ÉVANGÉLINE

Aurore dont l’éclat mystérieux et doux
Nous dit qu’un nouveau jour va se lever pour nous ;
Comme dans l’Orient l’aube brillante et vive
Annonce à l’univers que le soleil arrive.


V


Dans cette heureuse terre où de flots azurés
La Delaware arrose, en chantant vals et prés,
Il s’élève une ville harmonieuse et fière
Qui baigne ses beaux pieds dans la chaude rivière ;
Qui garde avec amour, dans son bois enchanteur,
Le vénérable nom de Penn, son fondateur.
Là l’air est imprégné d’une douceur extrême ;
De la beauté la pêche est le charmant emblème ;
Là, comme un doux écho, chaque rue a sa voix
Qui murmure les noms des vieux arbres des bois.